Publié dans Société

Ministre de la Communication - « Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres »

Publié le jeudi, 11 mars 2021

Accès difficile aux sources. Les journalistes de « Dream’in » s’en sont plaints à la ministre de la Communication et de la Culture (MCC), hier à Ankorondrano. En fait, le tour des organes de presse organisé par le MCC s’avère une occasion pour les journalistes de discuter de leurs maux, leurs besoins et leurs attentes à la ministre de tutelle. Ceux de ladite chaîne télévisée privée d’Antananarivo s’en sont exprimés. « Taxés d’opposition, nous avons du mal à obtenir des informations auprès des institutions », se désolent-ils. En réplique, la ministre Lalatiana Andriatongarivo a tenu à rassurer les gens de la presse. « Les sources d’informations devraient être accessibles à tous les journalistes, qu’ils travaillent dans les organes proches du pouvoir ou dans ceux de l’opposition. Néanmoins, tout un chacun doit se souvenir que les faits sont sacrés et que les commentaires sont libres », souligne le numéro un du MCC.
La visite du desk de « Dream’in » par la délégation du MCC a été précédée par celle de « Orange Actus » qui siège à Ankorondrano. Il s’agit de la presse en ligne d’Orange Madagascar, employant des journalistes reporters. D’ailleurs, la loi sur la communication médiatisée valide la régularisation de la presse en ligne, pour la professionnalisation de ses journalistes. Cette visite a été suivie par le desk de « Viva » à Ivandry. La ministre de tutelle a expliqué en détails les articles révisés dans la loi n°2016-020 d’une part et le processus pour l’obtention de la carte de presse professionnelle délivrée par l’ordre des journalistes de Madagascar, de l’autre. Faut-il rappeler que la distribution du manuel de la loi n°2020-006 sur la communication médiatisée aux journalistes se fait durant le tour des organes de presse par le MCC. Cette visite s’enchaînera ce jour dans d’autres desks…
L.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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